La centrale de Nogent Sur Seine en parfaite sécurité ?

nucléaire2Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq km et de 1 000 m d’altitude autour des installations nucléaires .L’espace aérien au-dessus des centrales nucléaires est surveillé par l’armée de l’air, dans le cadre d’un protocole avec EDF. Or, le premier survol «d’un aéronef assimilable à un drone» a été détecté le 5 octobre au-dessus de la centrale en déconstruction de Creys-Malville (Isère), puis d’autres survols ont eu lieu au-dessus des centrales de Gravelines (Nord), Cattenom (Moselle), du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Chooz (Ardennes) et de Nogent-sur-Seine (Aube).

Quand des drones survolent sept centrales nucléaires françaises – même «sans conséquences» selon EDF – il est légitime que les citoyens relancent le débat sur la sécurité des sites français liés à l’atome. Si l’objectif de ces opérations était d’interpeller les autorités sur la «vulnérabilité» des sites nucléaires à une attaque aérienne, alors c’est gagné…

C’est un fait, les sites nucléaires sont vulnérables à des attentats de type «11 Septembre». La centrale de Nogent-sur-Seine dans l’Aube n’échappe pas à cette démonstration : elle est très mal protégée. Hier de simples activistes non-violents parviennent à s’y introduire. Aujourd’hui des drones toujours non identifiés survolent des réacteurs nucléaires en toute impunité !

Selon André-Claude Lacoste, président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire : «Personne ne peut garantir qu’il n’y aura jamais en France un accident nucléaire.» Alors que le lobby nucléaire tente de nous rassurer, le risque d’accident nucléaire est bien réel. N’attendons pas que l’irréparable se produise.

Sortir du nucléaire c’est urgent, c’est possible et on sait comment faire. Et la transition énergétique doit être mise en oeuvre maintenant, sans attendre !

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